“On ne peut pas sauver tous les enfants du monde, mais bien le monde d’un enfant.”
Sophie Vangheel
Sophie Vangheel, infirmière de formation, a toujours voulu aider les gens. Pendant 10 ans, elle a travaillé comme volontaire pour une organisation internationale. Après avoir voyagé en Haïti, Sophie a décidé de faire plus.
“Je n’avais encore jamais été dans un pays du tiers-monde et j’y ai été fortement touchée par la pauvreté extrême. Une fois rentrée à la maison, je me suis promis de faire une différence dans la vie des personnes défavorisées. A ce moment précis, mon mari a décidé d’arrêter de travailler et de vendre son entreprise. Un coup de chance, lui restait à la maison et moi, je pouvais m’engager à 100% pour la bonne cause. Le 23 novembre 1990, j’ai fondé ma propre organisation: Cunina.
Chaque enfant doit avoir l’opportunité de développer ses talents en bénéficiant d’un bon enseignement. Les enfants qui peuvent aller à l’école, ont plus de chance d’avoir un meilleur avenir. Le soutien d’un parrain ou une marraine Cunina est une lueur d’espoir dans la vie d’un enfant défavorisé. Je pense toujours : j’aurais pu être cet enfant. Personne ne décide où se trouve son berceau.
Déesse du Berceau
Le nom Cunina vient de la mythologie latine et signifie : Déesse du Berceau.
L’endroit où se trouve votre berceau, détermine souvent les chances que vous aurez dans la vie. Ça fait une immense différence si vous êtes né dans un des pays riches de l’Occident ou dans une cabane en Haïti ou dans un village montagnard népalais.
À l’origine une organisation bénévole, Cunina est devenue une ONG avec des employés permanents et une organisation structurée dans nos 6 pays partenaires. Le travail que je fais m’a énormément enrichie en tant que personne. Depuis la fondation de Cunina, nous avons donné accès à l’éducation à plus de 13.000 filleuls et nous avons réalisé plus de 130 projets éducatifs, entre autres la construction d’écoles, la gestion de foyers d’étudiants et l’organisation de nouvelles formations.
Le premier filleul Cunina, Marlon, était un réfugié de la mer qui vivait dans un campement aux Philippines. Grâce à Cunina, il a pu faire des études de sciences informatiques. Aujourd’hui il a un job et un chez-soi; il est heureux en ménage et il a un fils.
Cunina est la meilleure preuve qu’un seul individu peut faire bouger les choses. La petite graine que j’ai plantée un jour, est aujourd’hui un arbre avec beaucoup de ramifications.”